Titre : | Bordel |
Auteurs : | Sophie BONNET |
Type de document : | Livre |
Editeur : | Paris : Belfond, 2014 |
Importance : | 211 p. |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7144-5808-7 |
Note générale : |
Psychologue Consultante en ressources humaines et formatrice en management (en 2004) journaliste d'investigation pour l'agence Capa, a enregistré, avec leur accord, les conversations tenues par les filles. |
Langues: | Français |
Thème : |
[Thesaurus Rockefeller] 0_CANDIDATS > RECIT [Thesaurus Rockefeller] 0_CANDIDATS > ROMAN (Genre Lit.) [Thesaurus Rockefeller] ECONOMIE > COMMERCE [Thesaurus Rockefeller] PROSTITUTION [Thesaurus Rockefeller] SEXUALITE [Thesaurus Rockefeller] VIE QUOTIDIENNE |
Résumé : |
Un bordel. En suisse. Un truc officiel, dans les règles. Quinze chambres, une vingtaine de filles. le client fait son choix dans un menu sur lequel sont affichés les prestations et les tarifs. Il paie à l'avance et s'il veut rajouter des prestations par la suite, il peut le faire depuis la chambre.
« Les filles se présentent aux clients plus de douze heures par jour et sortent très peu du salon. La plupart travaillent la nuit. Elles arrivent dans l'après-midi et se préparent lentement. Dès 18 heures, elles sont habillées, coiffées, maquillées, mais beaucoup semblent écrasées de fatigue. Levées depuis quelques heures à peine et pourtant complètement éteintes. Elles attendent, affalées sur les fauteuils en cuir de la salle commune. Les premières sonneries de client vont donner le signal du départ. le business commence. » La plupart de ces filles arrivent de France. Elles sont très jeunes, entre 18 et 22 ans. Rares sont celles de plus de 30 ans. Beaucoup sont des maghrébines venant de cités sensibles. Elles sont là 3 ou 4 jours par semaine et rentrent incognito dans leurs familles. Elles peuvent toucher jusqu'à 15 000 euros par mois. « L'impossibilité d'évoquer l'argent gagné et de partager leur réussite matérielle avec leurs proches les pousse à faire disparaître les sommes gagnées. » Bijoux, drogues, fringues, chaussures, sacs à main de luxe, elles claquent tout. Seules quelques unes ont l'intelligence de garder une partie de leur salaire pour des projets concrets comme l'achat d'une voiture ou d'un appartement. Entre elles, c'est au pire une compétition sans pitié, au mieux une cohabitation forcée. Jamais elles ne donnent leur véritable identité et certaines disparaissent du jour au lendemain. le turnover est important et la « gérante» de la maison clause reçoit chaque jour de nouveaux CV. |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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363.44/BON | Livre | Bibliothèque | Bibliothèque | Disponible |