Titre : | Le vaccin qui fit la gloire de Pasteur (2015) |
Auteurs : | Schwartz, Maxime |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Tribunes de la santé (n°47) |
Article en page(s) : | p.25-33 |
Langues: | Français |
Thème : |
[Thésaurus BDSP] Thérapeutique > Thérapeutique médicamenteuse > Médicament > Vaccin [Thesaurus Rockefeller] 0_CANDIDATS > PASTEUR (Louis) [Thesaurus Rockefeller] RAGE [Thesaurus Rockefeller] VACCINATION |
Résumé : | Le 26 octobre 1885, Pasteur annonce à l’Académie des sciences qu’il a mis au point un vaccin protégeant de la rage les personnes mordues par des animaux enragés. Cette nouvelle fait la une de la presse nationale, la plupart des articles sont enthousiastes, quelques-uns sont critiques. Tous omettent de souligner deux points essentiels. Le premier est que Pasteur a pris un risque considérable car son protocole de vaccination, qu’il n’avait testé que sur des chiens, aurait pu provoquer la mort du jeune garçon sur lequel il avait expérimenté et qui n’était pas certain de contracter la rage après les morsures qu’il avait subies. Le second est que Pasteur a pris conscience que, contrairement aux vaccins qu’il avait précédemment mis au point contre des maladies animales telles que le choléra des poules et le charbon, le vaccin contre la rage n’était pas constitué d’un microbe vivant atténué, mais d’une « substance vaccinale » associée à ce microbe. Un an plus tard il devait suggérer que cette substance pourrait être du microbe tué. Il ouvrait ainsi la voie aux vaccins modernes et à la compréhension des mécanismes de l’immunité. |
En ligne : | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SEVE_047_0025 |