Titre : | Etre schizophrène en détention (2018) |
contenu dans : | |
Auteurs : | Magali BODON-BRUZEL, Auteur |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Santé mentale (n°227, avril 2018) |
Article en page(s) : | p.46-51 |
Langues: | Français |
Thème : |
[Thésaurus BDSP] Groupe population > Prisonnier [Thésaurus BDSP] Protection sociale > Sécurité sociale > Assurance maladie maternité décès [NI] > Assurance maladie > Prestation nature > Prise charge [Thesaurus Rockefeller] PSYCHIATRIE > PSYCHOSE [Thesaurus Rockefeller] PSYCHIATRIE > SCHIZOPHRENIE [Thesaurus Rockefeller] SANTE > SANTE PUBLIQUE > EPIDEMIOLOGIE |
Mots-clés: | psychiatrie pénitentiaire |
Résumé : | Depuis les aliénistes, les psychiatres ont toujours constaté la présence de nombreux malades mentaux en détention. Des études épidémiologiques récentes confirment la très large surreprésentation des personnes souffrant de schizophrénie. L’organisation des soins psychiatriques en milieu carcéral tient compte de cette complexité en mettant en place des niveaux de prise en charge différents et hiérarchisés, dans chaque prison et par le biais de structures régionales, dont les récentes unités hospitalières spécialement aménagées (USHA). La clinique de la psychose schizophrénique en détention est à la fois identique à celle rencontrée habituellement et spécifique : des états psychotiques aigus transitoires particuliers, les effets pathogènes de la détention sur des sujets fragiles, la réticence aux soins et des facteurs de stress complexifient les tableaux symptomatiques classiques. |