Titre : | La nature fantasmatique du cinéma coréen (2018) |
contenu dans : | |
Auteurs : | Coppola, Antoine |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Esprit (n°1/2, janvier/février 2018) |
Article en page(s) : | p.200-203 |
Langues: | Français |
Thème : |
[Thésaurus BDSP] Géographie politique > Monde > Asie > Asie du Nord > Corée [Thesaurus Rockefeller] CINEMA [Thesaurus Rockefeller] ECOLOGIE |
Résumé : | L’instrumentalisation idéologique des représentations de la « nature » dans le cinéma sud-coréen, associées ou non à la notion d’écologie, n’est pas nouvelle mais évolue rapidement. La dichotomie entre films « de la terre » et films « de la ville » a longtemps dominé. La problématique n’y est pas celle de l’écologie, mais celle de la tradition (assimilée à un monde révolu) et de la modernité mise en chantier par un État et des industriels tout-puissants (nouveau productivisme industriel et urbanisation à l’occidentale). Ce n’est que récemment que les images liées à la dévastation de l’environnement apparaissent, toujours aussi instrumentalisées, mais au service d’un postmodernisme dont les films de Bong Joon-ho sont les exemples les plus populaires. D’autres films, surtout de science-fiction, créent des représentations de la dévastation du milieu naturel qui accusent directement l’hégémonie d’une oligarchie. |
En ligne : | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ESPRI_1801_0200 |