Résumé :
|
Cet article se propose de discuter l’ouvrage de Pierre Michard, La Thérapie contextuelle de Böszörményi-Nagy. Il montre combien le thérapeute hongrois, à l’instar de Marcel Mauss, a fait une découverte fondamentale selon laquelle les « symptômes » psychiques ne sont autres que des « pathologies » du don. Cette invitation inédite à étudier tout autrement ce que Lévi-Strauss nommait les « structures élémentaires de la parenté » ouvre ainsi à une clinique originale. Celle-ci vise à interroger, dans un dialogue au sein de la famille sur les liens qui s’y nouent, le surgissement des paradoxes du don et de la dette afin de rendre possible la pérennité du lien et de sa force subjectivante.
|