Résumé :
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Une lecture attentive des textes de l’Antiquité, aussi bien grecque que juive, permet de constater que la promesse politique a été un thème explicite des aèdes en Grèce et des prêtres en Judée. La comparaison entre les deux domaines permet de dégager un traitement fort différent de la promesse. Du côté grec, elle est un engagement dont les chances de réussite reposent sur l’intelligence que les hommes peuvent se faire des rapports de force sociaux et cosmiques, du côté judéen, elle est une parole donnée, émise depuis une instance transcendante au monde… à laquelle il faut croire et obéir, ou qu’il faut aimer, pour mériter ce qu’elle promet.
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