Titre : | La souffrance au travail (Dossier) (2019) |
Auteurs : | Brigitte RETAILLEAU, Auteur |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Soins Aides Soignantes (n°87, mars- avril 2019) |
Article en page(s) : | p.9-17 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Travailler est sûrement bon pour la santé et pour le moral, mais ce n’est pas toujours le cas : le travail peut aussi être synonyme de stress et de souffrance, comme le défend Christophe Dejours, psychiatre et psychanalyste.
Au niveau individuel, le professionnel qui choisit d’exercer un métier du soin et/ou de l’accompagnement est en général porteur de valeurs humanistes fortes et aime l’Humain. L’attention de tous les instants à l’autre demande générosité, délicatesse et don de soi. Certaines situations sont très exigeantes et peuvent parfois donner le sentiment de donner de soi au-delà du “raisonnable”, si ces situations se répètent trop souvent, le burn-out guette. Le mode de management est un élément déterminant de la qualité de vie au travail et s’il est délétère, il peut contribuer à la souffrance au travail. Lorsque le travail ne permet plus de se réaliser, lorsque la lassitude s’installe, alors il est sans doute temps de réagir, ne pas laisser le travail impacter sa santé. L’arrêt de travail ne va pas résoudre ce problème existentiel : il faut parfois oser changer de métier. Cela ne peut se faire que si la personne est accompagnée dans la mise en œuvre d’un nouveau projet coûteux, humainement et financièrement. C’est dans cette logique que s’inscrit le compte personnel formation. |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1280943 |
Contient : |
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