Titre : | Entre besoins d’aides et obligations familiales et professionnelles : les aidants sont-ils libres d’aider leur(s) parent(s) en situation de perte d’autonomie ? (2019) |
Auteurs : | Nina Zerrar, Auteur |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Revue française des affaires sociales (n°1, 01/03/2019) |
Article en page(s) : | p.159-179 |
Langues: | Français |
Thème : |
[Thésaurus BDSP] Information sanitaire > Mesure santé > Indicateur santé > Incapacité [Thesaurus Rockefeller] 0_CANDIDATS > AIDANT FAMILIAL |
Résumé : |
Isaiah Berlin (1988) introduit les concepts de liberté positive (être libre de faire ce que l’on veut) et de liberté négative (ne pas subir d’entrave à sa volonté). Ces deux concepts sont mobilisés pour étudier la latitude du choix des enfants d’aider leur(s) parent(s) en situation de perte d’autonomie. La liberté positive est abordée au travers de deux paramètres de préférences individuelles : l’altruisme et la réciprocité positive. La liberté négative est approchée par le triptyque d’engagements de la génération pivot (travail, enfant, parent) qui est l’objet d’étude de l’enquête ELDERS 3 mobilisée ici.
Cette analyse dessine une liberté d’aider principalement menacée par les besoins d’aide du parent. L’analyse selon le statut conjugal du parent confirme ce résultat même pour les aidants de parents sans conjoint. En effet, à besoins d’aide donnés, le choix d’aider un parent et l’intensité de cette aide s’expliquent par les préférences de l’enfant. Cette aide paraît rationalisée au regard des obligations familiales de l’enfant alors que, au contraire, le milieu professionnel de l’enfant n’a aucun impact sur l’aide apportée à son parent. |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-francaise-des-affaires-sociales-2019-1-page-159.htm |