Résumé :
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À partir de deux vignettes – choisies pour la diversité des publics, problématiques et modalités éducatives qu’elles engagent –, cet article tente de rendre compte de la manière dont un dispositif d’analyse de la pratique professionnelle en centre de formation en travail social contribue, à partir de l’élaboration des affects convoqués dans une relation éducative opérant sous transfert, à la construction d’une identité professionnelle et d’une posture clinique respectueuses de la singularité du sujet. Loin de la technicisation actuelle du travail social, il souligne l’efficace d’un espace d’accueil et, partant, d’élaboration, de ce que la rencontre humaine produit inéluctablement d’inouï, d’insu, d’embarras.
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