Titre : | Evolution des formations en santé (Dossier) (2020) |
Auteurs : | Anne-Marie Lagadec, Auteur |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Soins Cadres (n°117, février 2020) |
Article en page(s) : | p.13-51 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Nous sommes en 2030. Cédric a 19 ans, il est en première année d’études à l’université. Son projet est de devenir infirmier, mais plusieurs métiers du soin l’intéressent également. Il étudie dans une petite ville, dans un pôle universitaire dépendant d’un grand centre. Certains enseignements se déroulent à distance, il les suit depuis son domicile, tard le soir (il aime étudier la nuit), et peut interagir avec les enseignants. Il est inscrit à plusieurs unités d’enseignement avec des étudiants qui se destinent à la médecine ou aux métiers de la rééducation. Dans ce cadre, il participe à des projets de groupe tutorés et à des simulations de situations de travail. Il envisage d’exercer comme infirmier quelques années puis de suivre une formation complémentaire pour devenir masseur-kinésithérapeute. Grâce aux blocs de compétences déjà acquis, le parcours de formation ne sera pas trop long. Il n’exclut pas de faire un doctorat, ce qui lui permettrait d’être enseignant-chercheur.
Prédire l’avenir est hasardeux tant l’incertitude règne dans la plupart des domaines. Cette courte fiction n’est cependant pas le fruit d’un esprit débordant d’imagination ! Concernant l’évolution des formations paramédicales, l’universitarisation est en route car elle répond à de nombreux enjeux rappelés dans ce dossier. L’hybridation des formations (dispositif associant enseignement en présentiel et en distanciel) se développe depuis plusieurs années, l’évolution de la technologie et le savoir-faire des formateurs permettant l’amélioration permanente de ces dispositifs. Quant à l’enseignement en pluriprofessionnalité, enjeu majeur pour développer la coopération entre professionnels, les équipes pédagogiques déploient déjà des trésors de patience et d’ingéniosité pour l’organiser en surmontant de nombreux obstacles. Enfin, l’essor de la recherche paramédicale devrait être facilité par la qualification d’enseignants-chercheurs en maïeutique, sciences infirmières et sciences de la rééducation et de la réadaptation. |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1350141 |
Contient : |
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