Titre : | Retrait social, claustration, hikikomori, de quoi parle-t-on ? (2020) |
contenu dans : | |
Auteurs : | Marie-Jeanne GUEDJ-BOURDIAU, Auteur |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Santé mentale (n°250, septembre 2020) |
Article en page(s) : | p.27-33 |
Langues: | Français |
Thème : |
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Mots-clés: | claustromanie ; retrait relationnel |
Résumé : | À travers la médiatisation des conduites de retrait des jeunes japonais appelées hikikomori, qui se situent au carrefour du psychologique, du social et du comportemental, la question se pose mondialement : nouvelle forme de transition à l’âge adulte, poids de la psychopathologie ou refus d’un diagnostic psychiatrique ? Quelles que soient les considérations sociologiques, que cette conduite fasse partie de stratégies de refuge ou de révolte, le dessaisissement des moyens développementaux et l’autosabotage sont au premier plan. Poser une question diagnostique, considérer que le retrait peut être annonciateur/prodromique d’autres troubles, ne peut être la seule démarche. Il serait préférable d’entraîner des mesures de vigilance. Quand elle n’est pas concluante, il n’y a pas lieu de laisser la situation hikikomori à l’abandon. À côté du diagnostic, se trouve l’enfermement, qui doit retenir toute notre attention. |